Eliza et ses monstres
Date de parution : 18/01/2018
Nombre de pages : 400
Prix : 18.50€
"Dans la vie de tous les jours, Eliza Mirk est une fille
timide, intelligente, un peu étrange et… qui n’a pas d’amis. Dans sa vie en ligne,
Eliza est LadyConstellation, créatrice anonyme de La Mer infernale, un webcomic
extrêmement populaire. Avec des millions de
followers et de fans à travers le monde, son alter ego est une véritable star. Mais Eliza ne peut
s’imaginer aimer le monde réel plus qu’elle n’aime sa communauté numérique. Puis, un jour,
Wallace Warland arrive dans son lycée et Eliza va vite se demander si la vie ne
mérite pas d’être vécue hors ligne…"
Mon avis :
Pour être cash
et ne pas faire durer le suspens trop longtemps, ne je comprends pas du tout
pourquoi ce roman a fait autant de bruit lors de sa sortie hormis le fait que
ça soit le second roman de Francesca Zappia. Je n’ai absolument pas accroché à
ce livre et je l’assume complètement. Avec tout le ramdam qu’il a fait je m’attendais
à quelque chose de grandiose, mais finalement, j’ai été plus que déçue du
résultat.
J’ai bien
remarqué et intégré les messages que voulait transmettre l’auteur notamment l’amitié
à travers internet, ce monde obscure qu’est internet et que les plus âgés ne
comprennent pas toujours, les possibilités que peut offrir cette plateforme, ne
pas se fier aux apparences... Même s’ils sont bien amenés, que ce sont des
thèmes importants et bien moi, ça m’a laissé de marbre. D’autant plus que les « coïncidences »
pour faire avancer l’histoire sont trop comme des maisons que l’on verrait à
quinze kilomètres de distances.
D’autre part,
j’ai trouvé certains personnages touchants, notamment les parents d’Eliza qui m’ont
fait beaucoup de peine par leurs gaffes, leur incompréhension du monde dans
lequel évolue leur fille et donc par extension, l’incompréhension d’Eliza et de
ses passions. Mais ce qui m’a fait le plus de peine pour eux, c’est la façon
dont parfois Eliza traite sa famille, autant ses parents que ses frères.
Elle est à la limite de la méchanceté. Pourtant, je me suis à certains moments,
retrouvé en Eliza vis-à-vis de sa famille, mais je n’ai pu tolérer certaines de
ses réactions face à eux.
Pour ce qui
est de Wallace, le second personnage principal, si je puis dire, je l’ai trouvé
sympathique pendant une grande partie du roman, jusqu’à ce qu’il s’effondre
dans mon estime. Même si l’on peut essayer de comprendre Wallace et ses
réactions, vis-à-vis d’Eliza, j’ai tout de même eu une envie toute particulière
de le tabasser pour lui remettre les idées en place. J’ai trouvé Wallace
vraiment injuste.
Encore une
chose qui m’a dérangé, c’est la place qu’a donné l’auteure à la BD d’Eliza. On
pourrait me dire que d’une certaine façon, celle-ci est la base de cette
histoire. Pour ma part, j’ai trouvé ça plus perturbant qu’autre chose que l’on
nous distille de petites touches ainsi que quelques planches, sans avoir la BD
dans son intégralité. Dans les moments ou les personnages en parlent, on ne
comprend pas vraiment leur discussion puisque nous n’avons pas lu la BD.
Bref, « Eliza
et ses monstres » ne m’ont pas convaincu et malheureusement, cela me
freine un peu dans mon envie de lire « Je t’ai rêvé » qui me fait
envie depuis sa sortie, mais que je n’ai pas encore en ma possession. D’autant
plus que lorsque l’on regarde les notes des deux bouquins, Eliza et mieux noté.
A voir donc.
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