Le jour où Anita envoya tout balader

Auteur : Katarina Bivald
Date de parution : 07/06/2017
Nombres de pages : 571
Prix : 8,00 €



"L'été de ses dix-huit ans, Anita Grankvist s'était fixé trois objectifs : apprendre à conduire une moto, acheter une maison, et devenir complètement indépendante.

Presque vingt ans plus tard, elle mène une petite vie tranquille, un peu fade, seule avec sa fille Emma, et travaille dans un supermarché local. Quand cette dernière part à l'université, Anita commence à prendre des leçon de moto, se lance dans un projet impossible, renoue contact avec sa mère légèrement sénile, et tombe follement amoureuse. Qu'il est doux de se dire qu'il n'est jamais trop tard pour profiter de la vie... Et n'est-ce pas merveilleux de réaliser ses rêves d'adolescence à l'approche de la quarantaine ?"


Mon avis :


         J'ai découvert Katarina Bivald avec "La bibliothèque des coeurs brisés" que j'ai adoré, du coup lorsque j'ai appris la sortie de ce deuxième titre, je n'ai pensé qu'à me le procurer. A l'avenir, je me renseignerais un peu plus avant de me jeter sur un livre les yeux fermer parce que manifestement, j'ai eu beaucoup de mal à aller au bout de ma lecture. J'ai même failli abandonner à un moment.

         Je pense que mon principal problème avec ce livre, c'est que je ne me sentais pas en mesure de comprendre Anita qui est une mère de famille qui doit réapprendre à vivre pour elle après le départ de sa fille pour l'université. N'étant pas maman moi-même, je n'arrive pas à me projeter ou à comprendre les problèmes que peut rencontrer les mamans dont les enfants deviennent trop grands pour s'en occuper. Ce qui a creusé un certain fossé entre le récit et moi, je ne me sentais pas concernée ni même intéressée par ce genre de choses. 
         L'autre point qui m'a fait grincer des dents, c'est toute la première partie du roman qui tourne essentiellement autour des nouvelles activités d'Anita et principalement de la moto. En effet, l'auteur donne beaucoup de détails sur ces cours et cela à freiner une fois de plus ma progression puisque c'est aussi un sujet qui ne me passionne malheureusement pas.

         Cependant, une fois la première partie du roman lu, je me suis trouvée une certainement motivation pour lire et achever ce roman qui jusque là ne me passionnais pas des masses. En effet, à partir de là, on découvre une Anita beaucoup moins perdue, si je puis dire et dont la vie devient plus intéressante au fil des pages. Malgré mes critiques précédentes sur la première partie du livre, je trouve ça très bien menée par l'auteure puisque l'on distingue vraiment l'évolution du personnage. Il y a réellement deux Anita qui s'opposent dans cette histoire.

         De ce fait, j'ai trouvé que ce roman véhiculait un joli message sur l'importance des rêves, de les réaliser et que la vie est faite de tranches de vie. Rien n'est figé dans le marbre et si l'on veut que les choses changent cela est possible si l'on s'en donne les moyens, tout dépend de notre volonté. Je trouve aussi qu'il met en avant le fait qu'être maman n'est pas la seule condition des femmes et ça, je trouve ça très bien.

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