Mille femmes blanches
Auteur : Jim Fergus
Date de parution : 05/05/2009
Nombre de pages : 512
Prix : 7.80€
Date de parution : 05/05/2009
Nombre de pages : 512
Prix : 7.80€
"En 1874, à Washington, le président Grant accepte la
proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes
blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l’intégration du peuple
indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en
réalité des pénitenciers et des asiles… L’une d’elles, May Dodd, apprend sa
nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier,
elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par
l’alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l’agonie de
son peuple d’adoption…"
Mon avis :
Ce roman
commence par un fait réel : la visite de Little Wolf, le chef cheyenne à
Washington. A partir de ce fait, Jim Fergus c'est amusé à inventer ce qu'aurait
pu être la demande de Little Wolf, en l'occurrence mille femmes blanches contre
mille chevaux et c'est largement inspiré du vrai chef des Cheyennes pour son
personnage du même nom. Cette idée qu'a eu l'auteur est vraiment géniale,
donnant une dimension très réelle à son texte, qui se lit très facilement.
Présenter tel un journal tenu par l'une des femmes envoyées au clan, c'est une
récit totalement prenant et passionnant qui m'a permis de découvrir un peuple
que je ne connaissais pas bien.
Une chose
est sûre, c'est que les Indiennes ne m'ont pas laissé indifférente. Parfois
j'étais très étonnée de leur "civilité" et d'autres fois complètement
révolté par la barbarie dont-ils peuvent faire preuve. Les Cheyennes, bien
qu'ayant des coutumes plus que choquantes prouves bien souvent qu'ils étaient
plus honnêtes et civilisés que les Blancs. En comparaison, il est assez triste,
voir honteux de se rendre compte à quel point l'Homme Blanc est menteur,
manipulateur et exécrable. Tout est bon pour le profit, quitte à écraser les
plus faibles sous prétexte qu'ils n'ont pas la même couleur de peau. Le côté
racial de ce roman est bien sûr un élément clé du roman et j'ai parfois du mal
à comprendre comment les gens de cette époque faisaient pour penser de tel
manière.
En
parallèle, nous avons des Hommes Indiens tellement plus tolérant face à la
différence ainsi qu'avenant et honnête. Il est vrai que l'inégalité entre homme
et femme était aussi de mise dans leur clan et que, comme dit plus haut,
certaine coutumes étaient plus de discutables. Ce roman prouve que si chacun
des deux "races" c'était écouté et entraidé au lieu de se battre, le
monde vivrait bien mieux et les Indiens auraient un peuple plus conséquent que
ce qu'il en reste aujourd'hui. C'est assez énervant de lire les lignes en se
disant "Mais écoutez vous les uns, les autres au lieu de faire n'importe
quoi !".
L'histoire
de May Dodd et de ses amies d'infortunes est prenantes à souhait, insufflant
une multitude de sentiments vis-à-vis de chacun des partis qui s'affronte de ce
récit. Les Blancs, les Indiens et ces femmes qui se retrouvent au milieu. Tous
auraient eu à apprendre de chacun, mais encore une fois, ce roman prouve que la
bêtise humaine est bien plus forte que le reste.
Je pense
que "Mille femmes Blanches" est un roman qui ne peut pas laisser
totalement de marbre.
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